Le confort d’été, une préoccupation croissante

Publié le 11 Août 2023

Selon une enquête réalisée par l’IFOP pour Actibaie, les Français sont inquiets face à l’inadaptation de leur logement à la multiplication des canicules. Ils estiment de plus que l’amélioration du confort d’été n’est pas suffisamment aidée.

La canicule, une crainte partagée

Lorsque l’IFOP, dans le cadre d’un sondage réalisé pour Actibaie, demande aux Français quel est l’effet du dérèglement climatique le plus préoccupant actuellement pour leur logement, la sécheresse arrive en première position (36%), juste devant la canicule (32%). 90% des sondés estiment de plus que leur logement n’est pas adapté aux vagues de chaleur. Cette préoccupation est particulièrement présente en zone urbaine. 42% des sondés habitant en région parisienne craignent ainsi la canicule. La ville peut en effet présenter des ilots de chaleur. Les canicules ont donc un impact plus important et sont plus difficiles à supporter en zone urbaine.

Les freins à la rénovation

Conscients de l’importance du confort d’été, 88% des sondés indiquaient en 2022 qu’il est important de trouver des solutions permettant de conserver un logement frais. Pourtant, en 2023, seuls 30% d’entre eux envisagent des travaux en ce sens dans les 5 ans à venir. Le principal frein est financier pour 37% des personnes interrogées. L’étude montre également que 14% pensent que les aides publiques sont insuffisantes et 12% ne connaissent pas les dispositifs financiers mobilisables. Alors que le confort d’été est désormais pris en compte dans la RE 2020 et le nouveau DPE, la rénovation reste donc à la traîne. Le groupement Actibaie réclame ainsi que la mise en place de protections solaires puisse être aidée par MaPrimeRénov’.